Tant les signaux radio reçus par le radiotélescope géant GMRT, réseau interférométrique expérimental situé près de Pune (Inde), que ceux qui ont été retransmis par la sonde Mars Express de l’ESA suggèrent que les différentes étapes de la descente du module Schiaparelli dans l’atmosphère martienne, d’une durée de six minutes, se sont pour l’essentiel bien déroulées, notamment la phase de décélération atmosphérique ainsi que le déploiement des parachutes et du bouclier thermique.
Cependant, les signaux captés aussi bien par le réseau de Pune que par Mars Express ont cessé peu avant le moment où le module devait toucher la surface martienne. Les experts du Centre d’opérations spatiales de l’ESA (Darmstadt, Allemagne), sont en train de confronter les deux ensembles de données.
Une analyse partielle des données confirme que les étapes d’entrée et de descente se sont passées comme prévu, mais que des divergences par rapport au scénario de référence ont commencé à apparaître à partir de l’éjection du bouclier thermique arrière et du parachute. Il semble que cette éjection se soit produite plus tôt que prévu, mais il faudra attendre que l’ensemble des données aient été analysées pour en avoir la certitude.
Il est confirmé que les propulseurs se sont brièvement activés, mais ils se sont vraisemblablement éteints trop rapidement, à une altitude qui reste à déterminer.
« Du point de vue technique », ajoute-t-il, « nous avons obtenu exactement ce que nous attendions d’un test, c’est-à-dire de précieuses informations sur lesquelles travailler . Nous allons constituer une commission d’enquête afin d’approfondir les recherches, mais nous ne pouvons pas tirer davantage de conclusions à ce stade. »
http://www.esa.int/fre/ESA_in_your_country/France/Descente_de_Schiaparelli_decodage_des_donnees_en_cours
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