Le centre national d'études spatiales va envoyer vendredi un satellite qui aura pour mission de vérifier un aspect de la théorie de la relativité à un niveau de précision jamais atteint.
Pour vérifier la pertinence du principe d’équivalence à une échelle aussi minuscule, le Cnes procédera de la façon suivante : deux cylindres, l’un mêlant platine et rhodium, l’autre en titane, se trouveront à bord du satellite. Ils seront soumis à une chute libre permanente, qui est provoquée par le mouvement du satellite en orbite, circulaire héliosynchrone, à l’intérieur d’un double accéléromètre électrostatique différentiel.
S’ils ne chutent pas de la même manière, cela serait un événement majeur de la recherche en physique
« S’ils ne chutent pas de la même manière, comme prédit par certaines théories, cela serait un événement majeur de la recherche en physique ! », s’enthousiasme le Cnes. L’agence spatiale française note en effet que le principe d’équivalence est « mis à l’épreuve car les nouvelles théories – qui cherchent à concilier la gravitation avec les autres interactions fondamentales (nucléaire et électromagnétique) – prédisent qu’il pourrait être violé à un niveau très faible ».
D’où la nécessité de descendre encore plus bas dans les mesures et surtout d’effectuer ces expérimentations en dehors de toute influence. Dans l’espace, il est possible d’étudier le mouvement relatif de deux corps en réalisant une chute libre la plus parfaite possible, à l’abri des perturbations dues à la Terre (notamment sismiques), explique le Cnes.
http://www.numerama.com/sciences/165301-un-satellite-francais-va-tester-la-relativite-generale-dalbert-einstein.html
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