Le TGO procédera à un inventaire détaillé des gaz atmosphériques de Mars et servira tout particulièrement à détecter les gaz rares comme le méthane, dont la présence suppose qu’une source active en rejette actuellement dans l’atmosphère martienne. Le TGO est destiné à mesurer les variations géographiques et saisonnières de ce gaz pour que l’on puisse établir s’il est d’origine géologique ou biologique.
Parallèlement, Schiaparelli fera la démonstration du fonctionnement de toute une série de technologies devant permettre un atterrissage contrôlé sur Mars dans la perspective de futures missions. Le 16 octobre, au terme d’un périple de sept mois, l’atterrisseur se séparera du TGO pour atterrir sur la planète rouge le 19 octobre et y demeurer actif pendant plusieurs jours.
Le TGO se placera alors en orbite autour de Mars et y entamera une passionnante mission scientifique de plusieurs années. Il servira également de relais de données pour la deuxième mission ExoMars, prévue en 2018, qui comportera un rover et une plate-forme scientifique de surface. Il assurera cette même fonction de relais de données pour des rovers de la NASA.
La préparation finale du TGO et de Schiaparelli est en cours à Baïkonour. Le créneau de lancement va du 14 au 25 mars mais le lancement est prévu dès le début du créneau, c'est-à-dire le 14 mars à 9h31 TU (10h31 heure de Paris).
http://www.esa.int/fre/ESA_in_your_country/France/Appel_aux_medias_le_prochain_vol_a_destination_de_Mars_est_prevu_pour_bientot
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