Le bulbe de la Voie lactée observé par le télescope Hubble | Nasa via slate.fr
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L’univers est-il d’une toute autre nature que celle purement physique que nous cherchons à comprendre? Sommes-nous des éléments infimes d’un ensemble «vivant» dont les éléments n’ont pas forcément conscience de l’existence.
Le scientifique Ethan Siegel tente de répondre à cette difficile question sur son blog publié par le magazine Forbes. Elle est formulée de la façon suivante: «sommes-nous les cellules du cerveau d’une créature bien plus importante, à une échelle planétaire, qui n’a pas conscience de son existence? Comment le savoir? Comment tester cette hypothèse?»
Il existe d’indéniables et troublantes analogies entre le vivant et le physique, entre l’infiniment petit et l’infiniment grand. Les atomes sont à l’image des systèmes solaires avec leurs électrons comme des planètes tournant autour d’un noyau comparable à une étoile. La structure à très grande échelle de l’univers et de ces galaxies n’est pas sans rappeler non plus les neurones du cerveau humain. Autre coïncidence remarquable, le très grand nombre d’étoiles dans une galaxie, de galaxies dans l’univers, d’atomes dans une cellule et de cellules dans un corps humain est compris entre 10 puissance 11 et 10 puissance 14. Des nombres qui sont comparables.
L’idée philosophique selon laquelle l’ensemble de l’univers est en fait une créature sensible n’est pas nouvelle. Et il est presque impossible d’y répondre. Tout simplement et pour commencer parce que nous ne savons pas exactement ce qu’est la conscience d’exister. Nos connaissances sont avant tout celles, partielles, de la réalité physique de l’univers. A partir de cela, on peut essayer de construire un raisonnement sur ce que serait un univers vivant et voir si cela correspond à cette réalité physique.
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