Vers un retour aux basiques de la communication ufologique partie 2
« Il faut débarrasser l'ufologie de toutes ses scories » Yves Sillard, ancien directeur générale du CNES et ancien Délégué général pour l'Armement.
Un nouvel esprit de neutralité, mais d’abord une remise en question :
Est-ce bien sérieux ? Cela fait plus de plus de 60 ans que les OVNIs intriguent beaucoup de gens, et bon nombre d’entre eux dont les ufologues et autres chercheurs, animateurs etc..., s’égosillent pour faire comprendre le sérieux de l’étude. Le problème, c’est que pour être pris au sérieux.... eh bien il faut être sérieux ! Malheureusement, quand on commence à fouiner dans ce milieu, on s’aperçoit que l’on rentre dans une jungle indescriptible où la forêt semble cacher des arbres particulièrement vieillis et improductifs. Faisons un petit décryptage sur le milieu et sa faune très hétéroclite : Que ce soit des associations ou forums (qui d’ailleurs ont remplacé les assos), on trouve de drôles de personnages, entre des ignares, des gourous du calendrier maya, des pros de la conspiration, des « Youtubiens » ou comment être » un spécialiste » en avalant 40 000 heures de vidéo sur les OVNIs !
Ou des « forumeurs » égocentriques qui font des enquêtes devant leur écran de PC ; j’oublie aussi les naïfs pour qui tout est vérité et les feignants «... c'est chiant, les OVNIs, je suis fatigué.. ». Force est de constater que beaucoup de ceux qui s’y intéressent, ou du moins qui osent prendre la plume, ne connaissent quasiment rien au sujet. On voit aussi que la transmission du savoir a été très mauvaise et que « la Web-ufologie » n’a rien arrangé non plus. La réalité d’aujourd’hui, vu l’état de l’ufologie française, est que les nouveaux venus sont souvent pleins de bons sentiments, d’exaltation, de motivation, mais on déchante vite à l’écoute des donneurs de leçons et des informations complètement erronées ou quasiment non-identifiables (bref parfois moins que l’OVNI lui-même !). On peut dire aussi que certains confondent l’ufologie et « le foyer de l’amitié » ou « le centre contre la mondialisation globale ». Comment devient-on un bon ufologue, spécialiste de la question, voire un passionné averti ? Tout d’abord comment devient-on un bon mécanicien, médecin, ou professeur de mathématique ? Eh bien, il faut étudier, et étudier demande du temps, de la réflexion, de l’analyse, et savoir discerner les erreurs pour en extraire des résultats positifs. Cela demande un sens critique et aussi de la retenue. L’ufologie c’est pareil ; il faut déjà se donner la peine d’ouvrir les livres, et je dois dire que s'il existait un BAC ufologique, la moyenne actuelle serait désastreuse.
Les « Mulder et Scully » nouvelle époque sont prêts à faire des enquêtes (quand ils décollent leurs doigts du clavier), mais le problème est que, dès qu’on les renvoie à l’historique de l’ufologie elle-même, on finit par des enquêtes bâclées. Le comble, c’est que les « sceptiques » et autres « rationalistes » en savent beaucoup plus par moment. L’équation est simple : Le taux de crédulité est inversement proportionnel au taux de connaissance. Moins on s’informe, plus on croit à n’importe quoi !
En résumé, on ne peut pas demander à être pris au sérieux quand on donne la place à des gens qui ne font rien de sérieux ! Pour finir, les ufologues, chercheurs et autres responsables veulent que l’ufologie acquière ses lettres de noblesse, mais de l’autre côté, ils se complaisent dans une sorte d’anarchie ufologique où se mêle polémique, guerre interne, délire paranoïaque, syndrôme « Youtubien », et spécialistes de la « question martienne » en tout genre.
côté repas ufo les ignares ne manquent pas !
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RépondreSupprimer« Il faut débarrasser l'ufologie de toutes ses scories » Yves Sillard, ancien directeur générale du CNES et ancien Délégué général pour l'Armement.
Un nouvel esprit de neutralité, mais d’abord une remise en question :
Est-ce bien sérieux ?
Cela fait plus de plus de 60 ans que les OVNIs intriguent beaucoup de gens, et bon nombre d’entre eux dont les ufologues et autres chercheurs, animateurs etc..., s’égosillent pour faire comprendre le sérieux de l’étude. Le problème, c’est que pour être pris au sérieux.... eh bien il faut être sérieux !
Malheureusement, quand on commence à fouiner dans ce milieu, on s’aperçoit que l’on rentre dans une jungle indescriptible où la forêt semble cacher des arbres particulièrement vieillis et improductifs.
Faisons un petit décryptage sur le milieu et sa faune très hétéroclite :
Que ce soit des associations ou forums (qui d’ailleurs ont remplacé les assos), on trouve de drôles de personnages, entre des ignares, des gourous du calendrier maya, des pros de la conspiration, des « Youtubiens » ou comment être » un spécialiste » en avalant 40 000 heures de vidéo sur les OVNIs !
Ou des « forumeurs » égocentriques qui font des enquêtes devant leur écran de PC ; j’oublie aussi les naïfs pour qui tout est vérité et les feignants «... c'est chiant, les OVNIs, je suis fatigué.. ».
Force est de constater que beaucoup de ceux qui s’y intéressent, ou du moins qui osent prendre la plume, ne connaissent quasiment rien au sujet. On voit aussi que la transmission du savoir a été très mauvaise et que « la Web-ufologie » n’a rien arrangé non plus.
La réalité d’aujourd’hui, vu l’état de l’ufologie française, est que les nouveaux venus sont souvent pleins de bons sentiments, d’exaltation, de motivation, mais on déchante vite à l’écoute des donneurs de leçons et des informations complètement erronées ou quasiment non-identifiables (bref parfois moins que l’OVNI lui-même !). On peut dire aussi que certains confondent l’ufologie et « le foyer de l’amitié » ou « le centre contre la mondialisation globale ».
Comment devient-on un bon ufologue, spécialiste de la question, voire un passionné averti ?
Tout d’abord comment devient-on un bon mécanicien, médecin, ou professeur de mathématique ? Eh bien, il faut étudier, et étudier demande du temps, de la réflexion, de l’analyse, et savoir discerner les erreurs pour en extraire des résultats positifs. Cela demande un sens critique et aussi de la retenue.
L’ufologie c’est pareil ; il faut déjà se donner la peine d’ouvrir les livres, et je dois dire que s'il existait un BAC ufologique, la moyenne actuelle serait désastreuse.
Les « Mulder et Scully » nouvelle époque sont prêts à faire des enquêtes (quand ils décollent leurs doigts du clavier), mais le problème est que, dès qu’on les renvoie à l’historique de l’ufologie elle-même, on finit par des enquêtes bâclées. Le comble, c’est que les « sceptiques » et autres « rationalistes » en savent beaucoup plus par moment.
L’équation est simple : Le taux de crédulité est inversement proportionnel au taux de connaissance. Moins on s’informe, plus on croit à n’importe quoi !
En résumé, on ne peut pas demander à être pris au sérieux quand on donne la place à des gens qui ne font rien de sérieux !
Pour finir, les ufologues, chercheurs et autres responsables veulent que l’ufologie acquière ses lettres de noblesse, mais de l’autre côté, ils se complaisent dans une sorte d’anarchie ufologique où se mêle polémique, guerre interne, délire paranoïaque, syndrôme « Youtubien », et spécialistes de la « question martienne » en tout genre.
Est-ce bien sérieux ?
A.L